L'ethnométhodologie est une science à part entière.
Ses fondateurs (Harold Garfinkel et Harvey Sacks) insistèrent sur ce point : l'ethnométhodologie ne peut être réduite à une méthodologie. Il ne faut donc pas comprendre le terme comme une ethno-méthodologie mais comme une ethnométhodo-logie (l'étude des méthodes mises en oeuvre par les acteurs pour mener à bien leurs activités quotidiennes).
Garfinkel est un élève dissident de T. Parsons. Sa discipline - l'ethnométhodologie - doit beaucoup à une culture philosophique d'orientation phénoménologique.
Le travail des ethnométhodologues se reconnaît à la finesse de leurs descriptions, très complètes (et donc très longues). Ce travail découle de l'observation des interactions sociales, sans recours aux concepts des sciences sociales (classes, habitus, société, groupe, valeur, intérêt, pouvoir).
Les interactions verbales ont eu un traitement privilégié, particulièrement développé par Harvey Sacks et ses collaborateurs, qui fondèrent ce que l'on appelle l'analyse conversationnelle (CA). Ces travaux étudient entre autres l'organisation des tours de paroles dans les conversations. Ils connaissent un vif développement depuis la fin des années septante (soixante-dix), particulièrement chez les linguistes pragmatiques.
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Abder Kenaissi propose ses textes de sciences de l'éducation, sur la complexité, l'interactionnisme et l'ethnométhodologie.
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